La stress au féminin

Un peu d’histoire du stress

Le concept de stress et de syndrome général d’adaptation apparait en 1925, grâce à l’endocrinologue Hans Selye. Il définit le stress comme l’ensemble des moyens physiologiques et psychologiques mis en oeuvre par une personne pour s’adapter à un évènement donné. Pour lui le stress est une réponse non spécifique du corps à toute demande qui lui est faite. L’organisme répond aux stimuli afin de maintenir ce que les biologistes appellent un état d’équilibre ou homéostasie.

Il dépeint un syndrome réactionnel endocrinien comportant trois phases consécutives :

  • La phase d’alarme
  • La phase de réaction
  • La phase d’épuisement.     

 Hans Selye démontre que le phénomène de stress est un dispositif de vigilance salvatrice et que la sur-vigilance  est dommageable quand la quantité de demandes dépasse la capacité de réponse du sujet. Il y a donc bien deux stress.

Stress positif et négatif.

Le stress positif est un réflexe de survie nécessaire : il déclenche deux solutions, combattre ou fuir, et dans les deux cas, il nous sauve.

Le stress répété, qui ne s’arrête jamais créé par plusieurs « stresseurs » successifs – le dossier pour le travail à finir pour hier, votre fille qui menace d’aller vivre chez son père, car vous êtes une mauvaise mère, la fièvre du petit dernier et vous devez trouver une solution de garde de dernière minute (mère ou belle mère…), la culpabilité qui va avec, de laisser votre enfant alors qu’il est souffrant et qu’il a forcément besoin de vous…sans parler des demandes de votre nouveau compagnon…bon je caricature un peu sans doute mais pas tant que ça, c’est vous qui le direz, tous ces  « stresseurs » qui s’ajoutent ne favorisent pas le retour au calme et déclenchent un stress négatif.

Pour assumer tout ça, vos hormones de l’effort agissent de manière solidaire « comme un seul homme », mais ces hormones ont pour effet secondaire, trop souvent sollicitées, de fatiguer l’organisme et d’atteindre votre physique et votre mental : maux de têtes, maux de ventre, mauvaise respiration, mauvais sommeil…pensées négatives, trop plein, tristesse…

 Les émotions négatives répétées vont petit à petit grignoter votre seuil de résistance et vous pouvez basculer dans « la phase d’épuisement ».

Le Stress féminin

Les femmes expriment plus leurs émotions, c’est sans doute une construction sociale mais c’est bien réel. Les hommes contiennent leurs émotions mais là je vais dire des banalités…donc j’arrête.

Il existe bien un stress féminin différent de celui de l’homme.

Les femmes ont plusieurs vies ce qui engendre une gestion du temps complexe, le travail, les enfants, la maison, le sexe, le corps…la charge mentale.

« Stresseurs, émotions et attitudes se combinent étroitement pour créer un cocktail rapidement explosif » L. Roux-Fouillet

Par ailleurs, la femme qui arrive à la ménopause est plus sensible. Les hormones sécrétées par les ovaires diminuent  à cette période de leur vie, ce qui expliquerait une moindre défense au stress.

Avant de penser à elles, les femmes pensent aux autres (encore une construction sociale…sic) et demandent trop souvent de l’aide quand le seuil de résistance est dépassé.

La sophrologie peut les aider…

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